Aussitôt publié, le projet de nouvelle Constitution promu par le président Kais Saied a suscité incrédulité et colère parmi les Tunisiens. Une grande partie de la société civile et des partis politiques a immédiatement condamné un texte anti-démocratique et mettant fin à la séparation des pouvoirs, qui fait de l’État le garant du respect des principes de l’islam. Un véritable retour en arrière pour de nombreux Tunisiens, fiers de leur tradition constitutionnaliste et des acquis de la « Révolution de jasmin » de 2011.