Le marigot politique montpelliérain a connu bien des recompositions au cours de la dernière décennie. Jusqu’en 2011, la ville était tenue d’une main de fer par George Frêche et le PS local à sa botte, qui massacrait allègrement ses dissidents comme l’infortunée Hélène Mandroux. Frêche avait développé un modèle de gestion local bien particulier : dans une ville en croissance rapide, il gouverne en s’appuyant sur un clientélisme électoral forcené auprès de diverses communautés et groupes sociaux, monnayant impitoyablement ressources, subventions et logements contre un soutien électoral.
(Le Poing)