En cet an de grâce 2O24, l’État d’Israël aura bombardé la Palestine, le Liban, La Syrie, L’Iran et le Yemen. Il aura tué plusieurs dizaines de milliers de gens, blessé et rendu infirmes un nombre encore plus important, occupé de nouveaux territoires sous le regard indifférent de ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale, voire avec sa bénédiction.
On se souviendra longtemps de tous ces responsables européens et en particulier d’Ursula Von der Leyen venue apporter un soutien inconditionnel au gouvernement israélien.
Les populations se sont lassées des bilans quotidiens des morts et des blessés à Gaza et seuls quelques-uns continuent à témoigner dans la rue qu’il ne s’agit pas d’une guerre entre Israël et le Hamas mais bien d’une épuration ethnique visant à expulser les Palestiniens de leurs terres. Qu’ils en soient remerciés, ils ont sauvé l’honneur.
Le droit international et ses institutions sortiront très affaiblis de cette catastrophe.
Espérons que l’ONU, malgré tous ses défauts, et la Cour Pénale Internationale ne connaissent pas le sort de la Société Des Nations, créée après la première guerre mondiale et qui a coulé corps et biens.