Vous pouvez aller voir sur Wikipédia, sa vie, son œuvre et ses chefs-d’œuvre en péril en écrivant juste « Robert Ménard » sur internet. Vous allez d’abord tomber sur « Robert Ménard à petits prix » ce n’est pas là !!
Ce qu’il y a de bizarre, c’est que l’encyclopédie « libre » n’évoque pas son passage au Club de la presse qu’il a co-fondé à Montpellier en 1984, grassement subventionné par la mairie (Frêche) et le Département (Saumade). Il lui servit de tremplin (voire de trésorerie) pour démarrer, un an après, Reporters sans frontières, une ONG dédiée à la défense des journalistes partout sauf en France.
Journalistes dont la liberté d’expression ne lui sied plus quelques années plus tard.
En 2015, afin d’apaiser les tensions croissantes entre la mairie et le Midi Libre de Béziers (titre qu’il a qualifié de journal de merde), le Club de la presse Languedoc-Roussillon a mandaté deux journalistes, reçus seulement sept minutes par le maire : « Aucune discussion n’a été possible puisque Robert Ménard a immédiatement envoyé ces journalistes “se faire foutre”, les chassant de “sa” mairie en proférant des insultes ».
Depuis, le journal local aura mis de l’eau dans son vin.
Côté politique, avant ses fréquentations actuelles, il aura tout essayé pour se faire une place dans les mouvances de gauche (sauf au Parti communiste comme le précise Aimé Couquet !), et même jusqu’au Parti socialiste, qui, pour une fois, aura eu du nez en ne le mettant pas avant. « Il avait les dents trop longues et était ingérable » dirent des adhérents de l’époque.
Lui raconte que, quand Mitterrand fut élu président, il y avait trop de monde pour des places, et il démissionna du PS.
Bref, aujourd’hui, toujours malin, et devant deux jugements à venir : refus de mariage et plainte de la Cimade injuriée, il fait voter le conseil municipal pour avoir une protection fonctionnelle. Ce qu’il obtient. En gros, ce sont les contribuables qui vont payer ses avocats !
Et depuis qu’il est président de l’Agglo, il fait voter des budgets conséquents pour « ses » grands travaux à Béziers. Au nom du « ruissellement ».
Georges Frêche avait fait de même pour Montpellier misant sur l’attractivité de la métropole au détriment des villes et villages du département. Ménard tente la même chose pour Béziers au détriment du Grand biterrois. Dans sa rétrospective de 2024, puis des projets sur 2025, le journal local comptabilisait, pour l’Agglo, pratiquement que des travaux et projets pour Béziers.
Autrement dit, les Biterrois payent pour ses dérapages politiques et semblent s’en régaler puisqu’ils ont voté à deux reprises pour lui. Et les contribuables des communes voisines regardent passer le train des travaux sans moufter.
Sans moufter !