« Le problème est simple. La nation italienne est comme une grande famille. Les caisses sont vides. Qui doit les remplir ? Nous, peut-être ? Nous qui ne possédons pas de maisons, d’automobiles, de banques, de mines, de terres, d’usines, d’argent ? Ceux qui le peuvent doivent payer. Ceux qui le peuvent doivent ouvrir leur bourse . . . De deux choses l’une : soit les heureux possédants s’exproprient eux-mêmes, et dans ce cas il n’y aura pas de crise violente, car nous sommes les premiers à détester la violence entre gens de même race vivant sous le même ciel ; soit ils seront aveugles, sourds, avares, cyniques, et dans ce cas nous conduirons les masses des combattants vers ces obstacles et les renverserons. L’heure des sacrifices pour tous est venue. Que ceux qui n’ont pas donné leur sang donnent leur argent ».
Benito Mussolini, Milan le 9 juin 1919. Discours dans les écoles du corso di Porta Romana sur les émeutes populaires contre la vie chère.