La phrase a fait fortune. C’est en ces termes que, renonçant à distinguer les hérétiques albigeois des catholiques qui demeuraient dans la ville, le légat du pape aurait ordonné le massacre des habitants de Béziers. Nous sommes en 1209, en plein Moyen Âge. Finalement, à y regarder de près, une époque pas si lointaine vu l’actualité internationale. Vous pouvez facilement resituer le commanditaire et le lieu.
Mais quelle honte ! Les hommes depuis cette époque-là n’ont-ils fait aucun progrès vers plus d’humanité, plus de tolérance ? Il faut malheureusement constater, que les religions sont sources de guerres, de massacres, de morts. Mon Dieu contre le tien, mes croyances contre les tiennes, ma vérité contre ta vérité, ma Bible contre ta Torah, ta Torah contre son Coran, son Coran contre ma Bible…. On s’arrête quand ? C’est fini ces enfantillages !
Finalement, quand on voit ce qui peut être fait au nom de Dieu, on se demande qu’est-ce qu’il reste au Diable comme activité.
Ce qui se passe aujourd’hui au proche Orient est dramatique et honteux : des morts, encore des morts, toujours des morts, des deux côtés forcément, de tous âges, des blessés, des milliers de blessés, des sociétés qui se haïssent, qui se massacrent au nom de quoi ? de qui ? Pourquoi ? Pour qui ? Le regard complice de la communauté internationale depuis des décennies, la politique de la poussière sous le tapis, les intérêts géo stratégiques que plus personne ne comprend, laissent la place à la barbarie quotidienne, sanglante et ancestrale, au nom de causes obsolètes et dépassées, de vérités avérées d’un autre âge qui insultent l’histoire et le savoir, l’intelligence et la raison.
L’humanité est une marmite en perpétuelle ébullition alimentée par les conflits religieux et/ ou nationalistes pour le plus grand plaisir de ceux qui en tirent profit.
J’ai ma petite idée sur les torts des uns et des autres, concernant le conflit en Israël, sur les occasions manquées, les renoncements, les trahisons, les coup bas, et je ne renvoie pas les deux belligérants dos à dos ! Il y a bien un colonisateur et un colonisé, un pays qui ne respecte pas les lois internationales, qui pratique l’apartheid sans aucun scrupule, se pense intouchable et qui s’arrogent donne tous les droits au mépris des conventions internationales. N’empêche, toutes ces victimes civiles quittent, sans le vouloir, la scène de la vie dans une pièce qui se joue sans eux, contre eux, mise en scène et réalisée par d’autres. Nous en sommes les spectateurs, ahuris du spectacle auquel on assiste. Certains se permettent même d’applaudir tel ou tel acteur, telle ou telle réplique, d’en redemander, d’en rajouter, de mettre de l’huile sur un feu déjà incandescent. Certains choisissent même leur camp. Erreur funeste car c’est le camp de la vie qu’il faut choisir, le camp de la paix, celui du dialogue et de la fraternité.
Le sang qui coule, quel qu’il soit, est toujours rouge. Il n’a ni religion ni nationalité, c’est du sang d’humain tué par d’autres humains. et c’est intolérable !
Arrêtez donc de me bassiner avec vos Dieux d’amour et de paix, c’est en leur nom que vous vous massacrez !
« l’homme est un loup pour l’homme » disait Thomas Hobbes en 1651 sauf que les loups ne se tuent pas entre eux !
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